La République Démocratique du Congo aspire à l’instar d’autres pays du continent à son émergence à l’horizon 2030. Pour y parvenir effectivement, une évaluation générale des enjeux et défis de développement du pays en fonction de son potentiel réel et des ressources disponibles a été jugée nécessaire pour identifier différentes pistes exploitables pour la création des conditions propices à la promotion d’une croissance économique soutenue et inclusive, susceptible de booster le développement durable.

L’analyse des conditions favorables à la satisfaction de cet objectif ultime a permis de déceler la persistance d’un certain nombre de dysfonctionnements considérés comme des véritables tares qui minent l’efficacité de l’Etat dans l’accomplissement de ses missions et fonctions essentielles notamment en ce qui concerne l’offre des biens et services publics aux usagers et répondant aux normes de qualité en harmonie avec les standards internationaux.

Ainsi, dans le cadre du processus de la réforme de l’organisation et de fonctionnement de l’Etat en vue de renforcer son efficacité notamment à travers sa refondation et la restauration de son autorité sur toute l’étendue du territoire national, le Programme d’Action du Gouvernement (PAG), met un accent particulier sur la nécessité de disposer d’une Administration publique efficace dont les mode et système d’organisation, de fonctionnement et de gestion sont orientés vers la réalisation des résultats compatibles avec les objectifs de l’émergence et de développement du pays.

L’obligation constitutionnelle qui impose la décentralisation comme un nouveau mode de gestion de l’Etat ainsi que l’exigence d’évoluer vers un mode et un système de gouvernance administrative axée sur les résultats sont à la base de la redéfinition en 2012 d’une nouvelle stratégie de la Réforme et Modernisation de l’Administration Publique.

Ceci impose donc un recadrage de la vision et la fixation d’une politique plus volontariste permettant le changement des paradigmes en vue d’atteindre un niveau de transformation nécessaire au développement d’un Service public d’excellence et plus proche des usagers.

En effet, la stratégie révisée de la Réforme et Modernisation de l’Administration Publique aborde de manière cohérente et harmonieuse à la fois les contraintes conjoncturelles et structurelles qui caractérisent l’Administration publique. Elle exploite d’une manière rigoureuse et pertinente les voies et moyens permettant d’améliorer le niveau et la qualité d’organisation, de fonctionnement et de gestion de l’Administration publique dans le strict respect des normes et règles de transparence, d’équité et de rationalité ainsi que des exigences d’une gestion publique axée sur les résultats (GAR).

C’est dans cette perspective que les sous-axes suivants sont développés :

      • La redéfinition des missions des Administrations ;
      • La fixation des cadres et des structures organiques des Administrations ;
      • L’élaboration des référentiels des emplois ;
      • La mise en place du personnel des administrations ;
      • L’élaboration des bilans des compétences.

Comité de Pilotage et de Modernisation de l’Administration Publique (CPMAP) a levé l’option, dans le cadre de la rationalisation des missions et structures organiques, de la nécessité de revisiter les structures existantes dans le cadre de la politique du Gouvernement en matière de développement organisationnel des Ministères.

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